FFLAC 2011



Los galardones y premios que otorga a la creación audiovisual e interpretación el Festival Flamenco de Cortometrajes FFLAC 2011 fueron entregados en la Cineteca Matadero de Madrid, sede que han utilizado este año para la proyección de películas y documentales a concurso.
PALMARÉS FFLAC 2011:


Sección Cortometraje:

Premios del Jurado integrado por Cristina Hoyos, Jesús Pulpón y Chus Gutierrez.


Primer Premio (2.000€): The Red Shoes de Lorenzo Recio

Segundo Premio (1.000€): Hibernando, de David Pantaleón

Tercer Premio (800€): ¡Más fuerte cantaba yo!, de Christina Firmino


Mejor intérprete masculino: Juan Diego por Matador on the Road

Mejor intérprete femenino: Diana Regaño por The Red Shoes


Premio del Público:

Mejor Cortometraje (500€): The Red Shoes de Lorenzo Recio 


Flamenco Culture



Diana Regaño Caminos 

Alors que ces derniers temps le "Made in Spain" a le vent en poupe et que les artistes français ont de plus en plus de mal à travailler dans l'Hexagone, certains réussissent à tirer leur épingle du jeu en se produisant sur des scènes plus qu'honorables. Ce fut le cas le samedi 30 avril pour le cuadro flamenco de la danseuse Diana Regaño, qui s'est produit à l'Auditorium Rafik Hariri de l'Institut du Monde Arabe.








Cela fait plusieurs années que nous suivons l'évolution de la danseuse Diana Regaño. Des groupes "Rumba de Café" à "Manzanilla" en passant par la salle "La Bodega", du spectacle "Pasos del alma" à l'ascenseur vertigineux du court-métrage d'Inés Hernández "Desde Dentro", la danseuse se distingue toujours par sa grâce innée.


C'est à l'Institut du Monde Arabe que le public parisien a pu découvrir le premier spectacle chorégraphié et dansé par Diana Regaño, au sein d'un auditorium fraichement rénové avec de nouveaux fauteuils confortables, un rideau incrusté de cristaux bleutés digne d'un décor des Mille et Une Nuits, et une scène entièrement refaite. Une vraie chance pour les artistes.


C'est Javier Cerezo qui démarre le spectacle avec un long solo de guitare avant de laisser la place à la grande protagoniste de la soirée dont l'ombre atteint presque toute la hauteur du fond de scène. Sans musique avec une canne, la danseuse entame sa première chorégraphie, en duo avec le cajon de Miguel Sanchez, et les palmas des deux cantaores. Une canne parfois utilisée façon "bâton de majorette". Ce passage n'est pas sans rappeler le remate por tangos de "Pasos del alma" où elle dansait accompagnée par les tablas indiennes. Les tableaux de baile et cante s'enchaînent jusqu'à un magnifique passage de cante jondo por martinetes suivi d'un long baile por siguiriya de Diana Regaño fabuleusement accompagné au cante - une composante jusque là sous-exploitée au profit d'instruments comme le violon - dans lequel la bailaora fait preuve d'un certain tempérament, avant de conclure por alegrias.


Chacun est reparti satisfait de ce spectacle où la qualité était au rendez-vous.




Flamenco Culture, le 30/04/2011




http://www.flamenco-culture.com/article.html?category=2&rubrique=2&id=378

Festival Flamenco de Cortometrajes 2010



Festival Internacional Flamenco de Cortometrajes


« Desde dentro » : Inès Hernandez


Le lundi 17 janvier 2011, dans le cadre du Festival de Flamenco de Nîmes 2011, France 3 Languedoc Roussillon, et le Théâtre de Nîmes recevaient le 1er Festival International Flamenco de courts métrages de Madrid au Novotel Atria de Nîmes.

La première édition du Festival International Flamenco du court - métrage de Madrid, organisé par Luciane Franco etRafael Manjavacas, avait eu lieu en septembre 2010, et avait réuni un jury présidé par Cristina Hoyos et composé deDominique Abel, réalisatrice de cinéma, Paco Milán, cinéaste, Eduardo Pérez Orozco, journaliste de cinéma. Vingt six courts - métrages avaient été sélectionnés, issus de dix pays différents. Sur ces vingt six courts - métrages, neuf ont été projetés à Nîmes. Les réalisateurs des trois films primés étaient présents et ils furent invités par Jean Michel Mariou, délégué régional de France Télévisions en Languedoc Roussillon, à monter sur scène pour répondre à quelques questions.

Si certains courts - métrages nous ont paru tenir davantage du clip vidéo ou du film publicitaire commandité par les offices du tourisme, d’autres, en revanche, ont témoigné d’ une véritable originalité ou tout du moins d’ une certaine recherche. Notre jugement ne coïncidant pas avec celui du jury, nous nous attacherons aux quatre film qui nous ont particulièrement intéressés.





Nous avons beaucoup apprécié « Desde dentro » (De l’intérieur) de Inés Hernández (France - Paris), pour le travail réalisé à partir d’ une bande son volontairement déroutante (grincements métalliques d’ un ascenseur, bruits de câbles, mains de la danseuse qui, enfermées dans cet espace angoissant, grattent sa porte de fer, la frappent à grands coups de « palmas » et de « nudillos »…), et d’ un cadre visuel vertical particulièrement restreint, qui permet à la réalisatrice d’ exprimer toutes les angoisses de la création chorégraphique. Cette danseuse (l’actrice Diana Regaño, danseuse de formation classique), tâche rouge et blanche à la chevelure noire, sur fond métallique rouge, se bat avec les parois verticales, s’ effondre accroupie dans un coin… Son « taconeo » résonne, au milieu d’ un bruit de ferraille. Tout est distorsion, angoisse… C’ est une chorégraphie qui tourne en rond dans un ascenseur qui se renverse. Ce sont une série de flashs, de plans fixes, tandis que les bruitages répondent au « taconeo » et aux « palmas ».Les gros plans sur l’ œil de Diana rappellent les films de Buñuel / Dalí, et à la fin, les images se superposent comme dans un mauvais rêve. La musique, mélange de « Ayes » gitans , de « Ayes » indiens, et de guitares électriques saturées, accompagnent la dernière image particulièrement prenante, celle d’ un visage entrevu comme derrière une vitre teintée, entre deux bandeaux rouges - les portes de l’ ascenseur qui s’ouvrent enfin !

Maguy Naïm










Premios Festival Flamenco de Cortometrajes FFLAC 2011

22.12.11














Née à Madrid Diana Regaño a d'abord enrichi son parcours de danseuse avec l'apprentissage des danses classique et contemporaine.
Très liée à sa culture, elle se passionne pour le Flamenco et entre à l'école "Amor de Dios", pilier pédagogique de la danse Flamenco à Madrid, où elle se forme avec les maîtres  Belén Fernández, Manuel Reyes, "La Tati", et"La Truco".

Après avoir fait partie de différentes compagnies de danse, elle arrive en France en 1998.
Ses débuts à Paris se font au Théâtre Mogador avec la compagnie Cécile Apsâra et son spectacle "Secret'aria". Aux Déchargeurs elle danse dans la pièce "Dos" de la compagnie Sonidos negros  et intègre le groupe «Arte Flamenco».

Ses multiples connaissances en danse lui permettent de participer à des projets artistiques innovateurs basés sur la fusion Flamenco-Contemporain en France avec Veronica Vallecillo (Planète Andalucía , Festival d'Avignon, à la Marroquinerie, etc.) et en Suisse avec la Compagnie "El Contrabando".






En 2008 Diana Regaño rejoint le groupe «Candela Flamenca» et se produit entre autres à l'Hôtel de Ville de Paris.

Elle danse également avec d'autres groupes dans différentes lieux d'importance tels que le Théâtre Comédia, le Théâtre Jean Vilar à Vitry, le Théâtre du temps, Flamenco en France, Espace Pierre Cardin, le Théâtre du petit Gymnase, Bercy, Café de la gare, Puy du fou..


Elle devient peu à peu une référence en matière de Flamenco traditionnel et de Flamenco Fusion. C’est ainsi que depuis peu elle se produit avec le guitariste Raphaël Faÿs, reconnu internationalement